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Lors de la phase d’expiration, l’humain rejette du dioxyde de carbone dans l’air et également des microparticules potentiellement chargées en virus. Plus l’expiration est forte (par exemple, lors d’efforts physiques pendant la pratique sportive), plus les rejets sont importants et le taux de l’un et l’autre est proportionnellement lié : plus il y a de CO2, plus le nombre de microparticules rejetées est important et donc le risque de contamination des personnes partageant le même espace.

Un indicateur du taux de CO2 dans les espaces intérieurs permet donc également d’évaluer les risques de contamination en fonction de la qualité de l’air. Ce taux se calcule en PPM (Partie Par Million), soit le nombre de particules de polluants pour un million de molécules d’air. À titre indicatif, à l’extérieur, le taux de CO2 avoisine les 400 PPM.

La norme a été établie comme suit :

  • un taux de CO2 inférieur à 900 indique une qualité de l’air valable.
  • Entre 900 et 1500 PPM, le responsable dont prévoir un plan d’action pour assainir l’air (aération ou ventilation renforcée, diminution du nombre de personnes présentes ou encore efforts physiques moins importants).
  • Au-delà de 1500 PPM, les activités doivent cesser et le local doit être évacué.

Une alternative à la surveillance du taux de CO2 consiste à amener une certaine quantité d’air neuf ou purifié dans l’espace, soit un apport de 40 m3 par heure et par personne pour atteindre 900 PPM. 18 m3 par correspondent à la limite de 1500 PPM.