À partir de 2026, le plafond des chèques-repas sera relevé de huit à dix euros par jour de travail effectif. Ce relèvement est le premier depuis plus de dix ans.

En effet, jusqu’à présent, la valeur maximale autorisée était de 8 €. Dès janvier 2026, ce plafond passe à 10 €, avec une déductibilité fiscale doublée côté employeur (de 2 € à 4 € par chèque). Cela représente un gain en pouvoir d’achat pour les travailleurs, et une fiscalité avantageuse pour les centres sportifs. Les titres-repas restent en effet exonérés de cotisations sociales et de précompte professionnel, ce qui en fait un outil particulièrement intéressant pour les employeurs du secteur qui souhaitent fidéliser leur personnel.

Cette nouveauté offre une occasion de revoir et d’optimiser l’ensemble du package d’avantages extra-légaux proposé à vos travailleurs. Ainsi, petit tour d’horizon des avantages extra-légaux accessibles aux ASBL et RCA.

Outre les chèques-repas, voici les principaux leviers d’amélioration du package salarial extra-légal :

  • Mobilité

La mobilité constitue un premier champ d’action majeur. Les voitures de société continuent à séduire mais sont de plus en plus encadrées fiscalement, notamment à travers le calcul de l’avantage de toute nature et les règles environnementales. À côté de cette formule traditionnelle, d’autres solutions gagnent en importance. Par exemple, les abonnements aux transports publics, que ce soit auprès de la SNCB, de la STIB, du TEC ou de De Lijn, bénéficient d’un régime favorable lorsque l’employeur prend en charge tout ou partie de l’abonnement. Le vélo de société et le leasing vélo se développent fortement également, soutenus par une exonération fiscale et sociale totale lorsqu’ils sont utilisés pour les trajets domicile-travail. À cela s’ajoute l’indemnité vélo, dont le plafond exonéré est régulièrement indexé et qui constitue un geste apprécié en faveur d’une mobilité durable.

  • Chèques et titres

En matière de chèques, les possibilités restent variées. Les chèques-repas constituent l’avantage le plus répandu. Les écochèques, quant à eux,  dont le montant annuel peut atteindre 250 euros, favorisent l’achat de biens et services respectueux de l’environnement et s’inscrivent parfaitement dans une politique de développement durable. Les chèques sport et culture, plafonnés à 100 euros par travailleur et par enfant à charge, encouragent la pratique sportive et l’accès aux activités culturelles, ce qui entre en résonance avec les missions des employeurs du secteur sportif et socio-culturel.

  • Remboursement de frais :

Le télétravail bénéficie d’un régime forfaitaire favorable, qui permet d’octroyer chaque mois une indemnité exonérée couvrant les frais liés à l’occupation d’un espace de bureau à domicile. D’autres frais peuvent également être indemnisés, qu’il s’agisse des frais de connexion internet, de chauffage ou d’électricité, selon des règles précises définies par l’ONSS et l’administration fiscale. Les indemnités kilométriques liées aux déplacements professionnels restent exonérées dans les limites fixées.

  • Mise à disposition de matériel :

La mise à disposition de matériel professionnel est une autre piste fréquemment explorée. Ordinateurs portables, téléphones mobiles ou encore abonnements internet peuvent être attribués au personnel. Ces avantages sont en principe soumis à une valorisation sous forme d’avantage de toute nature, mais ils représentent souvent une solution gagnant-gagnant puisque l’employé dispose d’outils performants et l’employeur garde le contrôle sur le matériel de travail.

  • Assurances :

Les assurances complémentaires méritent une attention particulière. L’assurance hospitalisation reste un avantage très apprécié, d’autant plus qu’elle permet de sécuriser l’accès aux soins de santé pour le travailleur et parfois pour les membres de sa famille. L’assurance groupe, qui organise une pension complémentaire, constitue un outil de fidélisation puissant même dans les structures non marchandes. Elle s’inscrit dans une logique de responsabilité sociale de l’employeur et permet de pallier la faiblesse relative de la pension légale. Certaines organisations choisissent également de proposer une assurance revenu garanti, qui sécurise les revenus du travailleur en cas d’incapacité prolongée.

Pour terminer, l’augmentation des chèques-repas en 2026 est une opportunité de dynamiser votre politique salariale. En combinant différents avantages, il est possible d’élaborer des packages motivants et fiscalement attractifs, adaptés aux réalités de votre centre sportif. Notre service juridique reste à votre disposition et vous conseille de mettre à jour vos contrats collectifs et/ou conventions individuelles pour intégrer la nouvelle valeur des chèques-repas.