Sélectionner une page

Il existe trois types de contacts : absents, distants et rapprochés. La pratique sportive peut être classée selon le type de contact engendré par la discipline.

Un contact est dit « rapproché » lorsqu’il dure plus de 15 minutes à moins de 1,50 m de distance entre les personnes. Les contacts rapprochés sont strictement limités à la pratique sportive lorsque celle-ci ne peut les éviter, car en cas de COVID-19, les risques de contagion restent présents.
Dans le sport, il s’agit par exemple de la lutte, du judo, de la boxe… On parle d’ailleurs de « sports de contact ».

Les contacts dits rapprochés seront strictement limités à la pratique sportive s’il n’existe pas d’alternative pour les éviter.

Les contacts distants sont brefs et peu fréquents. Ils peuvent aussi engendrer des risques de contagion – certes moindres –, surtout lors de la pratique sportive qui produit une hyperventilation, donc une expectoration plus forte des microparticules potentiellement chargées en coronavirus. C’est pourquoi il est fortement conseillé de maintenir constamment une distance de 1,50 m avec ses partenaires d’entrainement.
Par exemple, lors d’un entrainement de rugby, le travail des passes sera privilégié au détriment des techniques de plaquage. 

L’absence de contact élimine le danger de contamination. Par exemple, en gardant une distanciation constante avec ses partenaires, un cycliste, même porteur du virus, ne pourra contaminer les autres. 

Il existe aussi des contacts indirects : c’est-à-dire provoqués par un même élément fréquemment touché par plusieurs personnes. Par exemple, il y a contact indirect quand plusieurs gymnastes touchent les mêmes agrès.